La dégringolade générale des taux de crédit immobilier amorcée à la fin de l’année dernière se poursuit dans l’Hexagone. Cependant, le nombre de souscriptions enregistrées par les banques continue de chuter.
Baisse générale des taux de crédit immobilier
D’après les chiffres issus de l’indicateur trimestriel des taux publié par l’ANIL, Agence nationale pour l’information sur le logement, les taux de crédit immobilier proposés par les banques n’ont cessé de baisser depuis le début de l’année 2013. En effet, l’indicateur trimestriel dévoile des taux fixes qui vont de 2.75 % à 3.35 % sur 15 ans, selon les institutions bancaires. Ces taux qui découlent des données transmises entre autres par la Caisse d’Épargne, Le Crédit Mutuel, la Banque Postale, BNP Paribas, le Crédit Agricole, Cetelem et LCL, seraient le résultat d’une baisse générale qui s’est opérée chez ces sociétés de crédit au cours de ces trois derniers mois.
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Un taux fixe de 2.75 % sur 15 ans proposé par la Banque Postale
La baisse la plus prononcée est à mettre à l’actif de LCL qui, pour une souscription sur 15 ans, propose dans sa fourchette minimum un taux fixe de 3.10 % contre un taux supérieur à 3.70 % en novembre de l’année dernière. Une diminution qui place néanmoins son taux dans la moyenne actuelle du marché. La Banque Postale restant l’établissement d’emprunt qui propose le prêt immobilier le moins cher sur 15 ans avec un taux fixe au plus bas de 2.75 %. Le taux fixe sur 15 ans que la Banque Postale a par ailleurs pratiqué il y a 3 mois est aujourd’hui proposé par Cetelem avec son taux fixe minimum de 3.08 %. Le Crédit Agricole, quant à lui, est légèrement plus cher avec 3.10 % sur 15 ans, alors que la Caisse d’Épargne et le Crédit Mutuel sont à 3.20 % dans leur taux le plus bas. À noter que BNP Paribas détient la palme du taux fixe le plus élevé avec 3.35 % sur 15 ans.
Les demandes de prêts immobiliers sont également en baisse
Alors que certains courtiers immobiliers anticipent une stabilisation voire une remontée des taux dès la fin du mois de février, les souscriptions de prêts immobiliers par les ménages français continuent de diminuer. La Banque de France rapporte notamment que près de 43 % des banques ont relevé une baisse plus ou moins sensible des demandes de crédit immobilier à l’issue du mois de janvier 2013. Selon l’ANIL, ce manque d’enthousiasme des Français sur le plan de l’investissement immobilier serait surtout la conséquence du contexte économique morose dans lequel les ménages se trouvent aujourd’hui.
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